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 On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin

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Message#Sujet: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeDim 27 Oct - 1:50


On dirait que rien n'a vraiment changé...

Feat Arthur Pendragon
On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin Checkmarks1q
L'herbe fouettait mes pieds et les branches me frappaient le visage. Quoi de mieux en ce bel après-midi ensoleillé. Épées, arcs, arbalètes, flèches et bâtons étaient au rendez-vous. J'étais dans une fôret. La Forêt de Brocéliande, celle qui encerclait le Château de Pendragon à Camelot. Je n'étais pas seul à arpenter les recoins. Il y avait aussi les Chevaliers de Camelot et le Roi Arthur Pendragon, mon maître, celui que je servais. En fait, il n'était pas mon maître. J'étais plutôt son valet de chambre, confident ou conseiller, meilleur ami et gardien. Dit de cette façon, il semblait y avoir quelque chose qui nous unissait. En effet, nos destinées étaient liées ensemble. Nous étions destinés à faire de grandes choses. J'avais besoin de mon Roi et il avait besoin de moi, car sans l'un et l'autre, Albion ne pourra pas voir le jour. Je devais le maintenir en vie, l'aider à devenir ce Roi que le royaume de Camelot espérait tant et faire en sorte qu'il unifie les terres d'Albion en un seul royaume. Nous étions en train de faire une partie de chasse. C'était rien de bien spécial, quoi de plus habituel qu'une partie de chasse avec son Roi.

Arthur pouvait être dur avec moi par moment, mais je savais qu'il m'appréciait, enfin c'était ce que je croyais, du moins. À vrai dire, je n'en étais pas si certain ces derniers temps. Voilà qu'il y a quelques jours nous sommes revenus de notre périple au Lac Avalon pour soigner le Roi de Camelot de sa blessure mortelle infligée par une épée forgée dans le souffle d'un Dragon, celle de Mordred, une copie d'Excalibur, si on peut dire ainsi. J'avais révélé à Arthur qui j'étais réellement. Un sorcier, un homme qui possédait des pouvoirs magiques. Je n'étais pas un ennemis de Camelot, bien au contraire. J'étais un allié. Je me servais de mes pouvoirs uniquement pour mon Roi et son royaume. Je l'aidais à protéger Camelot en quelque sorte. Jamais je n'aurais trahis Arthur de cette façon. Je savais qu'il tenait à Camelot beaucoup trop pour lui faire cela. Il serait dévasté si quelque chose venait à arriver à son royaume.

Pour tout dire, j'ai déjà essayé de le tuer. Cependant, c'était lorsque j'étais sous l'emprise de Morgane et son Fomorroh, une créature de l'Ancienne Religion. Les Grandes Prêtresses l'utilisaient pour contrôler et corrompre les esprits des personnes. La créature incrustait une pensée dans le cerveau de la victime qui était celle de quelqu'un d'autre. Le Fomorroh va la ronger de l'intérieur jusqu'à son âme. Elle ne trouvera pas repos tant que sa tâche ne sera pas accomplie. C'est une sorte de serpent-mère avec d'autres têtes. Si on les coupe, elle se régénèrent. Pour tuer la bête, il faut s'en prendre au serpent-mère. Le Fomorroh était représenté par un médaillon. Il est déconseillé de le faire venir en ce monde à la lumière et il faut le jeter dans le feu après avoir récité une formule magique. Gaius, le Physicien de la Court de Camelot, a paralysé la tête que Morgane a incrusté dans mon corps pour que je puisse me libérer de son emprise. Je m'étais transformé en vieil homme de 80 ans, celui que Morgane a vu en rêve, celui qu'on nomme Emrys. Je me suis rendu chez elle dans sa hutte dans la forêt et j'ai détruis le Fomorroh, de ce fait me libérant de son emprise. C'est la seule fois où j'ai essayé de tuer mon Roi inconsciemment.

Ce qu'il fait chaud! Me plains-je. Quelle chaleur!

Il faisait humide dans cette forêt rempli de feuillage. Je devais traîner mon bâton pour fouetter l'herbe et abattre les branches qui se mettaient au travers de notre route, de plus je devais traîner l'abalète de mon maître. Bien sûr que ce n'était pas lui qui trainait son arme, j'étais son serviteur et lui il était le Roi. Et voilà que je me plains encore. Je sais, j'ai l'habitude. Il faut que j'arrête. Pourtant, cela embêtait Arthur et c'était très amusant pour moi à mes yeux. J'aimais embêter mon Arthur. La tête qu'il faisait... Cela ne manquait pas de me faire rire à tout les coups.

Arthur savait pour mes pouvoirs. Les autres Chevaliers d'ailleurs, sans aucun doute. Comment me percevront-ils? Étais-je un inconnu, un étranger, un exclus à leurs yeux? Est-ce que tout avait changé  maintenant que mon Roi, celui que je protégeais depuis cinq longues années, et ceux avec qui je m'étais lié d'amitié, savait pour mes pouvoirs magiques? Je n'en avais aucune idée et c'était ce qui m'effrayait au plus haut point.
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeMer 6 Nov - 18:10

Save me once more..

Une journée de chasse. Oui, une bonne journée de chasse pour prendre l’air. Pour évacuer le stress de la tâche qui incombait au roi. Une bonne journée de chasse entre chevaliers, entre amis. Voilà ce dont le chevalier avait besoin. Qu’est-ce qu’il pouvait aimer ces journées. C’était comme mettre son rôle entre parenthèse. Parce que oui, qu’il soit roi ou pas, s’il n’était pas dans un bon jour, son rang ne l’aiderait en aucun cas à tuer une bête. Non, vraiment. Devant le gibier, qu’un homme soit roi ou simple paysan, cela ne changeait rien. Enfin, après, il y avait toujours la loi qui faisait que, le paysan pouvait avoir des soucis. Mais, sinon, il n’y avait rien. Il n’était qu’un homme parmi tant d’autre. Après, les motivations changeaient aussi. Par exemple, Arthur lui chassait plus pour le plaisir que pour un réel besoin. Evidemment, le gibier que le souverain tuait servait de dîner pour le repas du soir même, mais, on ne pouvait pas dire qu’il en avait réellement besoin. Alors qu’un paysan, on s’entend, ils ont le droit de chassé, mais seulement les petits animaux du genre perdreaux, lapins et ce genre de bestioles.  Donc, un paysan chassait principalement pour se nourrir ou revendre son butin. Mais, c’était certain qu’il devait tout de même y prendre un peu de plaisir. Enfin, cela, c’était ce que pensait Arthur qui ne pouvait tout simplement pas imaginé sa vie sans pouvoir aller chasser.

Ce jour-là, le soleil était au rendez-vous ! Il faisait un temps magnifique et malgré la chaleur, Arthur n’avait pu se résigné à se poser à son bureau pour régler des dossiers. Non, il avait eu l’envie de chasser. Et, évidemment il avait emmené Merlin avec lui, plus quelque chevaliers qui avaient eux aussi éprouvé le désir de partir en excursions dans les bois. Donc, la petite troupe était partie juste après le repas du midi sous un soleil de plomb et tout allait bien. Personne ne se plaignit de la chaleur. Enfin, personne. Sauf Merlin, mais, ça devenait une habitude. Une habitude qui faisait toujours le même effet à Arthur. Comment pouvait-on être aussi.. aussi.. Merlin ?! Non, décidemment, ce n’était pas possible. Le souverain se tourna alors vers son serviteur et amis, oui, tout de même. Il lui montra d’un geste bien clair qu’il devait se taire, en posant son index droit sur sa bouche. Puis, il reprit la lente progression dans les bois. C’était vrai qu’il faisait chaud, mais, il n’avait pas besoin de le faire remarquer. Cela ne faisait qu’empirer la chose. Et là, après quelques pas. Un cerf. Un magnifique cerf. Une bête comme Arthur n’avait pas vu depuis longtemps. Une bête qu’il voulait être le premier à tuer. Alors, il fit signe à Merlin qui lui tendit son arbalète. Mais, subitement, le cerf redressa sa tête et, à peine aperçut-il la petite compagnie qu’il s’enfuit en courant, évitant dans le même temps la flèche que venait d’envoyer le roi.

« Bien joué Merlin. Vraiment. Félicitations. Tu ne sais toujours pas que lorsqu’on chasse, il faut faire le moins de bruit possible ?! »

Pourquoi lui avait-il dit cela, alors que ce n’était pas la faute du serviteur ? Eh bien. Par principe. Ce n’était pas parce qu’Arthur savait maintenant que Merlin avait des pouvoirs que cela changerait forcément leur liens d’amitié. Non, rien n’avait changé. Il le connaissait mieux, c’était tout. IL avait apprit qu’il lui devait plusieurs fois la vie aussi, mais, visiblement, c’était le rôle de Merlin de protéger son roi comme Arthur avait pour rôle de protéger son peuple. Chacun avait un rôle bien précis sur cette terre. Rien n’était le fruit du hasard, Arthur en était de plus en plus convaincu.

« Bien. Faisons une petite pause le temps de se rafraichir un peu. »

C’était vrai qu’il faisait chaud, et aucun chevalier ne se plaint de la décision du roi. Alors que toute la compagnie se rafraîchissait assis tous en rond. Quelque chose s’approchait doucement du petit groupe. Une bête des plus affreuses. Je ne pourrais pas vous dire ce que c’est puisque je ne le sais pas. Mais, alors que la compagnie buvait au milieu des rires, elle les observait, attendant le bon moment.

Assis au milieu des ses soldats, Arthur restait tout de même attentif à ce qu’il se passait autour d’eux. Il ne faudrait pas tomber sur une créature qui voudrait leur mort à tous, ce ne serait vraiment pas de chance.  Mais alors vraiment pas. Depuis combien de temps n’avait-il pas eut l’occasion de faire une partie de chasse dans une détente absolue. Depuis un moment et Arthur ne voulait pas que celle-ci soit gâcher par.

« Une bête ! »

Avec une grande rapidité, Arthur sauta sur ses pieds. Il ne savait pas tellement ce qu’était cette créature, mais elle ne durerait pas longtemps. A moins que, il soit impossible de la tuer avec une simple épée, même si cette épée s’appelait Excalibure .


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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeDim 10 Nov - 2:40


On dirait que rien n'a vraiment changé...

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Arthur me le fit savoir très clairement qu'il ne fallait pas faire de bruit pour ne pas faire fuir les bêtes que les hommes essayaient de capturer. La tête que mon Roi faisait... C'était toujours là même réaction et cela ne manqua pas de m'arracher un faible sourire amusé. Je continuais à marcher le plus silencieusement possible à leur suite. Lorsque je ne voulais pas faire de bruit, j'en faisais. Pour tout dire, j'étais plutôt très doué pour me promener à Camelot sans faire de bruit pour protéger le royaume de menace. Je devais admettre que, contrairement à moi, pour eux c'était pire. Ils portaient des cottes de maille et leur armures qu'ils devaient supporter alors que moi, je ne portais que mes vêtements. Ils prenaient la chasse très au sérieux. Je n'avais pas vraiment envie d'être dans la forêt à courir à la poursuite de bêtes cet après-midi. La chasse n'était pas vraiment mon truc. De plus, je ne comprenais pas ce qu'il y avait de si intéressant à cette activité. J'aurais préféré resté au château à faire des corvées pour Arthur ou bien Gaius, mais j'étais le serviteur personnel du Roi de Camelot et j'avais un devoir envers lui à remplir. Il fallait que je garde un œil sur lui. Je n'avais pas vraiment le choix de le suivre. Pour tout dire, c'était généralement dans les bois qu'il se passait des imprévus où Arthur était en danger.

C'est à ce moment-là que je sentis un changement dans l'air. On aurait dit que tous retenaient leur souffle. Il y avait une sorte de tension, mais je ne su dire pourquoi elle était présente. Je posai mon regard sur Arthur pour remarquer que ce dernier semblait fasciné par quelque chose que qu'il y avait devant nous. Je fronçai doucement les sourcils, me demandant bien ce qu'il pouvait y avoir de si intriguant. Je tournai ensuite mon attention vers l'endroit où Arthur regardait pour voir un cerf, un magnifique cerf, devant nous. Mon protégé voulait l'abattre, mais moi, contrairement à lui, je ne voulais pas. La pauvre bête ne l'a pas demandé. Je m'arrêtai aux côtés de mon maître pour ne pas faire fuir l'animal. Arthur me fit ensuite signe de lui donner son arbalète pour qu'il puisse tirer sur ce dernier. C'est à contre cœur que je la lui tendis avec précaution et l'observa tirer une flèche vers le cerf. Ce dernier redressa la tête pour voir la compagnie tout près de lui à quelques mètres seulement pour ensuite déguerpir et éviter de justesse la flèche qu'Arthur a tiré.

Bien joué Merlin. Vraiment. Félicitations. Tu ne sais toujours pas que lorsqu’on chasse, il faut faire le moins de bruit possible ?!

Ce ton d'ironie rempli de reproche. Je le connaissais. Il appartenait à mon Roi. Il y a longtemps je l'aurais laissé m'affecter, mais maintenant, il ne faisait que m'amuser, car je savais qu'Arthur ne le pensait pas vraiment. Il n'était pas quelqu'un de méchant, loin de là cette idée. Il était en fait une des personnes les plus attentionnées que je connaisse. Il pouvait être arrogant, insupportable, exigeant et impatient par moments, mais cela ne changeait pas le fait que je donnerais ma vie pour lui. Ces petits détails faisaient de lui un être humain que j'appréciais énormément. Jamais je n'aurais voulu qu'il change pour qui que ce soit. Au début, il y a cinq ans plus tôt, nous avons eu la chance de nous rencontrer lorsqu'il s'entraînait sur cible mouvante avec l'aide d'un serviteur. Résultat? Un prince arrogant et un Merlin qui voulait le défier pour avoir traité un serviteur de la sorte. Une mauvaise impression, je dirais. Le pire? C'était que ma vie tournait autour de lui et lui seul. Il était la raison de mon existence sur cette Terre. Je devais le protéger, lui. Sauf qu'avec le temps, j'ai appris à le connaître, je l'ai vu changer pour devenir un homme juste et j'ai appris à le respecter pour ce qu'il faisait, les choses qu'il essayait d'apporter à son peuple. J'en suis venu à le traiter comme mon ami. Je secouai doucement la tête en roulant les yeux.

Alors, là, je n'ai fais aucun bruit! J'ai justement arrêté de marcher pour ne pas en faire. La seule chose que j'ai fais c'est me plaindre de cette chaleur et vous donner votre arbalète, répondis-je sur la défensive, mais sur un ton poli. Ce n'était pas n'importe qui. C'était le Roi de Camelot quand même. Il fallait le respecter.

Ces chamailleries de tout les jours, j'étais habitué. C'était en fait une des choses dans laquelle Arthur et moi étions doués. De plus, ces quelques moments entre lui et moi signifiaient que nous nous apprécions. Avec le temps, j'ai appris à le remarquer. C'était soit pour embêter l'autre ou bien pour lui témoigner une marque d'affection bien discrète, car nous ne pouvions pas l'avouer ouvertement parce que nos rangs sociaux nous l'interdisaient. Si les choses auraient été différentes, peut-être que nous nous aurions entendu possiblement bien. Je ne dis pas que nous nous entendons pas très bien, car c'est tout le contraire. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce que les choses auraient été si nos destins auraient été différents.

Arthur proposa de faire une petite pause que je ne refusai pas. Le soleil était de plomb en cet après-midi. Les Chevaliers venus avec nous ne refusèrent pas non plus. Nous étions assis par terre, nous rafraîchissant au milieu des rires. Nous n'avions rien capturé, mais nous pourrions quand même continuer plus tard, non? C'était ce que je croyais, du moins. Je devais admettre qu'une journée sans imprévus était agréable, nous en avions vraiment besoin. Mais sans eux, il n'y aurait aucun sens à nos vies. Nous avions besoin d'un juste milieu. Je restais attentif à nos alentour s'il venait à arriver quelque chose. Je devais garder le Roi de Camelot hors de danger. Malheureusement pour nous, ce que je croyais être une journée sans imprévu était gâchée. Une bête affreuse s'était approchée silencieusement de nous à quelques mètres où nous étions assis. Elle nous observait et attendait patiemment le bon moment pour attaquer.

C'est à ce moment-là que j'entendis une voix s'écrier qu'il y avait une bête. Arthur. Il fallait le protéger au péril de ma vie quoi qu'il en coûte. Je ne pouvais pas le perdre. Camelot et Albion ne pouvaient pas le perdre. Il était bien trop précieux pour nous. C'est lui qui était destiné à apporter la paix dans le royaume et unifier les terres d'Albion. Déjà que nous avions failli le perdre il y a quelques jours au Lac Avalon. Si j'ai eu la chance de pouvoir le sauver, cela voulait certainement dire que son heure n'était pas encore arrivée. Je ne supporterais pas de voir ce jour là arriver aujourd'hui, il était mon ami. Je me levai d'un bond à la suite des autres Chevaliers de Camelot pour faire face à une bête. Elle semblait être de l'Ancienne Religion. Je pouvais sentir son pouvoir magique, sa puissance. Était-elle plus puissante que moi? Pouvions-nous la tuer avec une arme mortelle ou simplement avec de la magie? Je n'avais aucune idée de ce que c'était, car je ne l'ai jamais vu de toute ma vie. Elle avait une tête et un corps de lion avec une autre tête de chèvre et une queue de serpent. Un véritable mélange de plusieurs animaux ensemble. Elle était imposante, surprenante et pas très charmante. je dirais. Si le Roi et les Chevaliers avaient peur de cette bête, je ne pouvais pas le voir. J'avais un peu peur de cette bête, car je ne l'avais jamais vu de toute ma vie, mais avec Arthur qu'il fallait protéger, j'en ai vu de toutes les couleurs.

Et voilà une journée sans imprévu gâchée, murmurai-je tout bas sur un ton des plus sarcastique, plus à moi-même qu'aux autres hommes parmi nous.

Je ne pouvais pas dire que j'haïssais courir après Arthur pour le protéger. J'adorais le faire, c'était devenu comme une routine, une habitude, la raison pour laquelle je vivais. Je devais admettre que les journées où il n'y avait pas une créature ou personne à combattre m'ennuyaient. C'était comme si j'avais besoin d'elles. En fait, j'avais besoin d'elles. Je me préparai mentalement à intervenir si quelque chose venait à arriver. Les hommes autour de moi savaient pour mes pouvoirs, c'était moi qui les sauvaient la plupart du temps lorsque quelque chose les attaquait. Je devais admettre que s'il fallait que je fasse de la magie devant eux aujourd'hui ce serait plutôt étrange, voire même inhabituel. Il fallait s'y faire, car je devrais le faire à plusieurs reprises au fil des menaces qui mettront en danger leurs vies.

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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeLun 18 Nov - 18:53

Save me once more..

Faisant tourner son épée avec une grande agilité due au fait de son parfait équilibre et de sa maîtrise parfaite de ce genre d’arme, Arthur s’était mis en position de défense. Il était prêt pour affronter l’hideux monstre qui venait de couper court à leur partit de chasse. Mais, peut-être qu’au final, là était le nouveau gibier qu’Arthur et ses hommes allaient ramener au château. Peut-être serait-il même bon à manger. Non. Le roi fit une légère grimace à cette pensée si peu agréable. Non. On ne pouvait pas manger cette chose. Trop moche. Trop grosse. Trop magique. Arthur n’avait absolument rien contre la magie lorsqu’elle était de son côté. Pour le moment, tout  ce qu’il constatait c’était que la bête voulait le tuer lui, ses chevaliers et Merlin. D’ailleurs, ce dernier avait, avant l’arrivée de la bête, répondu au roi. Lui seul était autorisé à faire cela. Lui seul avait le courage pour le faire de toute façon. Alala. Décidément, ces chamailleries ne finiraient jamais. On pourrait croire deux gosses se battant pour savoir qui allait jouer le méchant et qui ferait le preux chevalier qui sauve la dame en détresse. Cela avait un côté amusant, pour Arthur mais aussi pour Merlin. Pour le roi, ça lui faisait du bien d’être contredit de temps en temps. Cela lui permettait de se remettre sans cesse en question et donc de progresser sans cesse. Et, en tant que Roi, il devait avancer. Il devait progresser pour le bien de son peuple. Il ne pouvait tout simplement rester ancré dans ses principes sans jamais se remettre en question. D’ailleurs, il avait Guenièvre aussi qui, de temps en temps n’était pas d’accord avec lui. Ce n’était pas souvent mais cela arrivait et lorsque cela arrivait, Arthur venait à se remettre encore plus en question que lorsque c’était Merlin. En même temps, avec Merlin, c’était simple, tout ce qu’il faisait, ou presque était sujet à discussion. C’était amusant quoique barbant à la longue mais cela permettait de ne pas tomber dans la routine.

Mais, revenons au moment présent qui était surement plus important vu le danger que tous encourait. La bête semblait attendre quelque chose. Elle semblait attendre que ce soit les hommes qui attaquent en premier. Mais Arthur et ses chevaliers ne quittèrent pas leur position et le roi en profita pour examiner la chose. Deux têtes. Déjà, cela confirmait à tout le monde qu’elle était une créature magique. Une tête de chèvre et une tête de lion. Vraiment.. très classe. Une tête de chèvre, ce n’était pas censé être féroce et intimidant, et pourtant, cette tête de chèvre faisait bien son petit effet sur les membres de la compagnie qui, cependant, ne laissait rien montrer. Non, tous avait apprit à contrôler leur peur. Tous savaient que le peur pouvait avoir d’immense conséquence sur sa manière de combattre et ce n’était pas ce qu’il fallait.  Donc la deuxième tête était celle d’un lion. Les yeux rouges semblaient cracher du feu et même lancer des éclairs. Mais, bon sang ! Qu’est-ce que les hommes lui avaient fait pour mériter une attaque comme celle-ci. Elle voulait défendre les cerfs et les chevreuils, c’était ça ?! Non mais. Elle n’avait pas besoin d’une excuse pour attaquer. Non, elle avait juste sentie des humains près d’elle et avec son corps de lion les avaient retrouvé pour les tuer. Ce n’était pas si compliqué que ça. Mais, Arthur remarqua quelque chose. Il lui semblait qu’un serpent se trouvait accrocher à la bête aux deux têtes. Ah non. Quel idiot, ce n’était que sa queue.  En réalité, c’était un mixte de plusieurs animaux. C’était.. Tout à fait charmant !

Et puis, la bête attaqua et se jeta sur le chevalier qui se trouvait être celui qui était le plus près d’elle. Avec agilité, Sir Gauvain parvient à éviter  la bête évitant du même coup ses griffes acérées. Alors, Arthur fit un signe avec ses mains que tous les chevaliers reconnurent automatiquement. Tous devaient encercler la bête. Alors, un cercle se forma autour de la créature qui donnait des coups de pattes dans toutes les directions tout en rugissant (ou tout en bêlant, tout dépend de quelle tête on prend). Heureusement, elle ne semblait pas cracher du feu, ce qui était positif. Mais, ces pattes si puissantes eurent bientôt raison d’un chevalier sans nom qui alla s’écraser contre un arbre. Instinctivement et sans réfléchir, Arthur se jeta sur la créature, faisant tourner son épée partout autour de lui. Mais, le jeune roi ne fit quelque pas puisque déjà la bête le débarrassa de son épée. La tête de lion se positionna juste devant son visage et poussa un immense rugissement. Quelle odeur nauséabonde. Vraiment, c’était écœurant. Mais, Arthur ne flancha pas et se contenta d’observer la bête dans les yeux. Mauvaise idée. Oui, vraiment très mauvaise idée. BOUM. Arthur volait à présent. Très bien d’ailleurs, il aurait mérité un dix. Seulement, l’atterrissage lui fit perdre tout ses points. En effet, il fut propulsé sur un arbre avec une grosse force et son dos en prit un coup lorsqu’il toucha le végétal. Il cria alors.

« Merlin ! Merlin ! Dis-moi que tu sais comment tuer cette bête ?! »

Le blondinet avec le souffle court et souffrait mais il ne s’avoua pas vaincu. Il tenta alors de se lever, mais, dans une grosse quinte de toux, il dû se rasseoir, maudissant du plus profond de son âme la bête. Alors qu’un chevalier commença à se précipiter vers son Roi, ce dernier lui intima, d’un geste de tête qu’il devait tout faire pour arrêter cette créature. Par tout les moyens possibles. Au fond de lui, Arthur espérait réellement que Merlin allait trouver une solution. Après tout, il était l’expert lorsqu’il s’agissait de relever des situations désespérées, non ?!


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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeSam 23 Nov - 22:11


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Pour être honnête, j'aurais préféré que la bête soit un Dragon. J'aurais pu lui demandé de partir avec mon don de Seigneur des Dragons et faire en sorte qu'elle ne blesse personne, mais il fallait que ce soit plus compliqué que cela. C'était une créature qui possédait un corps de lion, une tête de ce même animal, une autre de chèvre et une queue de serpent. Je l'examinai un peu silencieusement. C'est alors que je me souviens l'avoir vu dans un de mes livres de magie. Une chimère. C'était ça, une chimère. Seule la magie pouvait la tuer. Je n'en ai jamais vu une de mes yeux vu par contre, mais cela ne m'étonnerait pas d'en voir une roder dans le coin. La Bretagne était une terre de légendes, on pouvait rencontrer beaucoup de chose. Je me doutais si Excalibur pourrait infliger une blessure à la bête, c'était une épée forgée dans le souffle d'un Dragon, une arme magique, après tout. Je n'avais pas le temps de convoquer le Dragon et lui demander s'il savait comment le faire. Je trouverai bien un moyen comment la vaincre, j'étais plus débrouillard que cela et je savais, la plupart du temps, trouver un moyen pour nous sauver dans des situations délicates. Je n'étais pas si idiot que cela.

C'est la Chimère qui attaqua la première. Elle se jeta sur Sire Gauvain pour le blesser, mais l'humain réussi à la déjouer en l'évitant elle et ses griffes des plus menaçantes. Après cette tentative de la part de la créature, le Roi de Camelot et dirigeant de l'armée, ordonna, silencieusement, d'un geste de la main que les Chevaliers reconnurent aussitôt parmi nous encercle la bête pour pouvoir mieux la maîtriser. Je les suivis et me plaça aux côtés d'Arthur pour pouvoir garder un œil sur lui. Je ne savais pas si c'était une bonne idée ou non de faire cette méthode, mais je faisais confiance aux Chevaliers. Ils savaient se battre mieux que moi. Je savais un peu comment utiliser une épée, mais mon truc c'était la magie. J'ai toujours été aidé en ayant recours à elle lors de combats. La Chimère semblait être aussi forte physiquement que magiquement, ce qui me fit douter si nous pouvions la vaincre. Ce ne sera pas chose facile, je le craignais.

La créature nous observait avec ses yeux rouges. On aurait dit qu'elle lançait des éclairs de rage. Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait. Protéger les animaux de la forêt des humains? Je ne crois pas non. Le regard qu'elle nous lançait semblait vouloir dire qu'elle désirait nous dévorer tout cru. Bon sang! Je ne voulais pas être mangé! Il ne fallait surtout pas que les hommes y laissent la vie. Ils le feraient pour la sécurité de leur peuple, je le savais. Je savais aussi qu'Arthur le ferait, mais il ne fallait surtout pas qu'il meurt aux griffes de la bête. Je pouvais entendre celle-ci rugir et bêler, tout dépendamment de la tête que l'on prenait. Cependant, la queue, elle, elle sifflait comme un serpent. Ce n'était pas un son très agréable à entendre. Il glaçait le sang dans les veines. J'essayai tant bien que mal de ne pas laisser cette créature avoir raison de moi. Il fallait admettre que j'ai vu pire, bien plus pire. Ce n'était pas une chimère qui aura raison de moi. J'eu juste le temps de poser le regard sur elle pour voir un Chevalier s'abattre sur un arbre. C'était Sire Léon.

Arthur!
Non!
Il faut pas se jeter sur la bête de cette façon!


Trop tard, elle l'a désarmé. C'est à ce moment que la tête de lion rugit juste devant le visage du Roi de Camelot. Beurk. Quelle odeur écœurante. Je fis une grimace, mais reposa mon attention sur la bête. Soudain, la Chimère envoya voler le Chevalier pour s'écraser sur un arbre. Ouch. L'atterrissage devait être très douloureux. Il essaya de se relever, mais il du se rasseoir sur le sol dans une explosion de toux. Un autre Chevalier se jeta à la suite d'Arthur pour vérifier s'il allait bien, mais le Roi lui indiqua qu'il devait tout faire pour arrêter cette bête. Tout ceci s'est passé bien trop rapidement, beaucoup trop rapidement pour nos yeux vifs. Mais qu'est-ce qu'il venait tout juste de se passer?

Merlin ! Merlin ! Dis-moi que tu sais comment tuer cette bête?!

Arthur lança quelque chose à mon intention. Effectivement, j'avais un plan. Je n'avais aucune idée s'il fonctionnerait, mais cela valait le coup d'essayer.

Oui, Arthur, j'ai une idée comment, répondis-je pour ensuite ajouter à voix basse, plus à moi-même qu'autres hommes parmi nous. Espérons que cela fonctionne.

Je levai ma main en direction d'Excalibur pour la soulever avec un sortilège de télékinésie, la pointant en direction de la bête. J'étais le seul encore debout avec à peine trois autres guerriers. Il fallait arrêter cette créature et tout de suite avant qu'il n'y ait d'autres dégâts du genre des morts. J'avais peur qu'il ne fonctionne pas. Et si cela empirait la situation? Voilà que je me mettais à penser le pire qui pourrait arriver. Je décidai de poursuivre ce plan tout en espérant qu'il fonctionne.

Fleoge

Qu'on en finisse une bonne fois pour toute! Cette créature me glace le sang. Les deux têtes et la queue de serpent me regardais maintenant. On aurait dit qu'elle voulait se jeter sur moi. Je savais qu'elle n'hésiterait pas à le faire. J'ai vu la façon dont elle a projeté les autres Chevaliers de Camelot. Je ne voulais pas subir le même sort que ces malheureux. L'épée d'Arthur était maintenant dans les airs sans que personne ne la manie. Par la suite, je prononçai un sortilège qui servait à renforcer les armes mortelles. En fait, Excalibur n'était pas mortelle, elle était magique, mais cela aurait le même effet sur cette épée.

Bregdan anweald gafeluc!

L'arme d'Arthur s'enveloppa d'une lueur bleue électrique. On aurait dit de la fumée. L'épée était renforcée, ce qui me fit sourire de satisfaction. Par la suite, je poussai ma main en direction de la bête, utilisant un autre sortilège de télékinésie sans dire un mot. Je regardai Excalibur se lancer sur la Chimère pour pouvoir la tuer, espérant que cela fonctionne comme je l'avais espéré.
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeLun 9 Déc - 13:34

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Sale  journée. Oui, sale journée pour le roi et ses chevaliers. Et eux qui espéraient chasser en toute tranquillité dans la forêt qui entourait la capitale. Ils avaient tous pensé tirer un ou deux chevreuils, peut-être même un cerf pour pouvoir déguster tout cela au repas du soir avec une bonne coupe de vin. Ils avaient tous pensé passer cette journée dans une détente complète, sans rencontrer le moindre accident, mais, visiblement, c’était trop demander. Non. Ils ne pouvaient jamais avoir une journée tranquille ?! Sans soucis ?! Morgane était morte et bien caché dans sa grotte, pourquoi donc le roi et les chevaliers de Camelot ne pouvaient pas souffler après cette longue guerre ?! Oui, cela semblait vraiment être trop  demandé. Mais, Arthur avait affronté toutes les épreuves qu’on avait sur son chemin avec force et volonté, celle-ci ne ferait pas exception aux autres, bien que la lassitude commence à la gagner. Il n’avait que vingt-cinq ans et pourtant avait déjà vécu et traversé bien plus de chose que la plupart des hommes de ce monde. Lorsqu’ils faisaient la liste de tout ce qu’il était arrivé à Camelot et à lui-même, Arthur avait parfois du mal à y croire. Et lorsqu’en plus, il rajoutait la mention « merci Merlin », il y croyait encore moins. C’était quelque chose de fou. A croire que tout ce qui se passait était seulement réparable ou arrangeable de leur main. C’était quelque chose d’incroyable. Evidemment, Merlin avait parlé à son souverain de la prophétie, ou d’une partie de la prophétie tout du moins qui était que le jeune sorcier devait sauver Arthur de n’importe quel danger. Mais, les prophéties étaient-elles reliées aux dieux ?! Sûrement, mais, tout de même, toutes ses mauvaises choses qui arrivaient à Camelot ne pouvaient pas être la volonté des Dieux. C’était le hasard. Un sacré hasard certes, mais un hasard tout de même.

Arthur avait l’impression que son corps avait été piétiné par un troupeau de chevaux emballés. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il se prenait des coups comme celui-ci, mais, cela restait qu’il était impossible de s’habituer à la douleur que cela provoquait. La façon dont le chevalier avait été propulsé restait brutale et il en faudrait des centaines comme ça, voire même plus pour qu’il y ait une quelconque habitude. Et, croyez moi, cela n’était pas du tout dans les intentions du roi. Non, pour le moment, il se contentait d’observer à tour de rôle la créature magique et Merlin. Allait-il trouver une solution ?! Oui, avec tout les « merci Merlin » que le souverain avait mis dans sa liste, il ne doutait pas un instant des capacités de son serviteur. Enfin, il ne doutait plus. Il avait confiance en lui, autant que dans ses chevaliers et tout le monde savait qu’Arthur mettait énormément de confiance dans ses chevaliers. Et le roi souffla un coup pour relâcher la pression lorsque Merlin lui annonça qu’il savait quoi faire. Le blondinet se contenta alors d’espérer un résultat positif tout en observant la manœuvre sur sorcier.  Arthur ne pu s’empêcher de laisser s’échapper un cri de surprise lorsqu’il vit son épée s’élever dans l’air suite à un simple mot du sorcier.  L’arme se tenait en l’air sans n’être raccroché à rien et cela sembla attirer l’œil de la bête qui délaissa les chevaliers encore en courses pour se concentrer sur le magicien. Au charabia suivant, l’épée s’alluma et était devenu toute bleu. La lame bleuté se dirigea alors ensuite vers la créature à grande vitesse. Est-ce que cela allait marcher ?! Evidemment, il ne pouvait pas en être autrement.  C’était juste une obligation. Merlin ne pouvait que réussir son coup. Ne serait que pour sauver sa vie et celle des autres personnes présentes mais aussi pour éviter que cette bête particulièrement dangereuse n’arrive jusqu’au château. Oui, finalement, cela arrangeait le jeune roi que la bête soit tombé sur un groupe de chevalier expérimenté plutôt que sur des servantes terrifiées et sans défense.

Tout en suivant son épée du regard, Arthur se releva avec quelques difficultés. Il était certain qu’il serait courbaturé le lendemain matin mais il n’aurait qu’a demander à Gaïus un petit remontant pour pouvoir faire tout ce qu’il devait sans craindre la douleur. Bon, après, il allait surement devoir quelques explications bien fournis à son épouse mais il ne doutait pas sur le fait que Guenièvre le comprenne. Enfin, on n’en était pas encore là et avant de raconter sa merveilleuse journée à la reine, sa majesté le roi devait en finir avec l’autre créature. Moment de vérité : l’arme percuta enfin la créature. L’épée bleue pénétra la chair du monstre, laissant couler du sang le long de son poitrail. Non seulement l’épée fonctionnait contre le monstre, mais en plus, Merlin avait visé avec une telle justesse que l’épée magique était entré en plein dans le cœur de la créature magique qui s’écroula en gémissant, les traits déformés par la rage et la douleur. Elle avait perdue et elle n’aimait pas perdre. Mais, cette fois, les hommes avaient été plus forts et plus intelligents qu’elle. La vie quitta alors le corps de la chimère qui s’écroula sur le sol, les yeux toujours ouverts. Plusieurs chevaliers s’étaient jetés prêt du cadavre pour vérifier que le bête était bien morte. Mais, le Roi, malgré sa grande confiance dans ses chevaliers voulut s’assurer par lui-même que la bête avait bien trépassé. Il ne faudrait pas qu’elle se réveille d’ici quelques heures, lorsque les chasseurs auraient déjà reprit le chemin du château pour se reposer de cette petite mésaventure. Il marcha jusqu'à la chimère d’une manière telle qu’on voyait bien qu’il avait reçu un coup, mais, il refusait cependant l’aide des chevaliers. IL était jeune, il allait s’en remettre et puis, il avait déjà vu pire. Plusieurs fois déjà il était passé près de la mort et pourtant, il était là  (merci Merlin). Le blondinet retira son épée du corps de la bête et ne pu que constater qu’elle était bel et bien morte.

« Merci Merlin. Encore une fois, nous n’aurions rien pu faire de très efficace si tu n’avais pas été là ! »

Tout en prononçant ses paroles, le souverain de Camelot avait donné une tape amicale dans le dos de son serviteur.  Son épée étant particulièrement sale dû, le Arthur se dirigea vers un arbre auquel il arracha une feuille, voire même plusieurs. Ce qui lui permit de nettoyer cette arme réellement fabuleuse. Il se retourna ensuite vers ses hommes et vers Merlin.

« Bien. Messieurs. Je pense qu’il faudrait aller fêter ça autour d’un bon ve.. »

Mais, Arthur ne pu finir sa phrase. Remplaçant les mots par une quinte de toux incroyable, le roi s’était surestimé, comme d’habitude. Du sang coulait à travers sa tunique brune. Il saignait. Pourtant il n’avait pas sentit cela lorsqu’il se trouvait assis. Il s’était levé trop rapidement ce qui lui avait provoqué cette quinte toux et le réveil de la douleur qu’il venait de ressentir. En plus de cela, il avait la tête qui tournait. Visiblement, le choc n’avait pas touché seulement le dos, mais bien la tête. Et il en payait le prix maintenant. Sa tête lui tournait et il n’arriverait pas à tenir debout très longtemps..



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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeLun 9 Déc - 15:21


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Les Chevaliers de Camelot qui ont été percuté étaient mal en point, je pouvais le voir. Le fait d'avoir été élevé par Gaius, le Médecin de la Court, servait à grand chose. Je pouvais m'occuper de soigner leur blessures sans avoir recours à la magie, lorsque l'endroit le permettait. Je n'étais pas très doué pour les sortilèges de guérison. Je m'améliorais, j'étais un excellent magicien, mais toute personne a une faiblesse, non? Cette branche de ma Force n'était pas la chose dont j'étais le plus doué. Je réussissais quelques fois, cependant, la plupart du temps tout ce dont j'ai dû faire face dépassait ce que je connaissais. C'était aussi une blessure infligée par une bête de l'Ancienne Religion, de la magie, mais aujourd'hui c'était différent. En quoi ce l'était? Ce l'était parce que l'explosion de toux, le tournis et la douleur perçante que ressentais le Roi était des conséquences à être propulsé par la Chimère. C'était tout à fait naturel. Il n'y avait rien d'alarmant, enfin si... la perte de sang abondante.

La créature s'est effondrée sur le sol après avoir été percutée par Excalibur en plein dans le cœur. Moi qui n'était pas très doué pour la chasse... J'aurais pu abattre le cerf il y a un moment plus tôt facilement, mais je voulais laisser le plaisir à Arthur de le faire. Il aimait énormément la chasse. J'avais réussi à tuer la créature sans aucune difficulté avec l'aide d'Excalibur et de ma magie, encore une fois. J'étais plutôt fier et soulagé de la voir morte. Elle ne pourra pas se rende jusqu'au château et faire ravage dans la ville basse. Je n'aimais pas tuer, ce n'était pas celui que j'étais. Je le faisais, bien que je n'aimais pas le faire, parce que je n'avais pas le choix, pour pouvoir protéger mon Roi et Camelot. C'était aujourd'hui qu'Arthur s'est rendu compte des sacrifices que je faisais pour lui pour faire en sorte qu'il rentre au château en vie, blessé peut-être, mais en vie, chaque soir. Je ne voulais aucune récompense. La seule récompense que je voulais c'était la satisfaction d'avoir accompli quelque chose d'important pour le Roi du royaume. Il était mon ami. Cela ne changeait pas le fait qu'avec ou bien sans ma magie j'aurais tout donné pour lui.

J'eu la confirmation que la bête était morte quand Arthur a retiré Excalibur du corps froid et sans vie de la Chimère sur le sol pour pouvoir nettoyer la lame avec des feuilles d'arbre. Je l'entendis par la suite me remercier pour les avoir sauvé et qu'encore une fois ils n'auraient rien put faire d'efficace si je n'avais pas été là. C'était gratifiant, très gratifiant de l'entendre sortir de la bouche d'Arthur lui-même. Mais combien avait-il eu de encore une fois? J'en ai perdu le compte. J'ai arrêté de compter les fois où je me suis sacrifié pour mon Roi. À quoi cela servirait-il de compter? Compter jusqu'à temps que cela se termine? Cela ne se terminera jamais. C'était ma destinée. Tant qu'Arthur vivra, je devrais le protéger au péril de ma propre vie. J'en étais épuisé à la fin de la journée, mais jamais je ne m'arrêterais. J'aimais le servir. C'est vrai, j'aimais le faire. Je pouvais vivre ma vie de serviteur avec la certitude que je ne vivais plus dans l'ombre à cacher qui j'étais réellement. La plupart des personnes importantes au château savaient pour mes pouvoirs magiques. Mais peut-être étais-je destiné à devenir quelque chose d'encore plus grand qu'un simple serviteur? Seul le temps nous le dira.

J'offris un léger sourire en direction d'Arthur, secouant légèrement mes épaules avec modestie. Nul besoin de me remercier. Vous ne l'avez jamais fait alors pourquoi le faire aujourd'hui, même si je dois admettre que c'est très gratifiant de l'entendre de votre part? C'était ce que ma réaction face au dires de mon Roi signifiait. Il m'offrit une tape amicale dans le dos et les autres Chevaliers le suivirent automatiquement. Même si j'étais le serviteur d'Arthur, je suis devenu leur ami à eux aussi.

Nul besoin de me remercier.

Le Roi de Camelot n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il explosa en toux. Mais qu'est-ce qui lui était arrivé pour qu'il réagisse de cette façon à l'attaque de la bête? Je remarquai des traces rouges vives à travers sa tunique. Du sang. Il saignait. Et abondamment en plus. J'écarquillai les yeux avec surprise et regarda en direction de l'ouest à partir de l'endroit où nous étions. Nous nous sommes beaucoup trop éloignés du château et d'après ce que je voyais, Arthur ne pourrait pas tenir très longtemps de bout. Il semblait avoir le tournis et il se vidait de son sang. Nous pouvions essayer de le mener jusqu'à Camelot, mais pourquoi le faire alors que je savais comment arrêter une hémorragie? Je décidai alors de le déposer par terre pour que je puisse le soigner.

Déposons-le sur le sol. Il ne pourra pas tenir debout très longtemps.

J'avais pris une initiative. Je sais. Normalement c'est les Chevaliers et le Roi qui le faisaient. Mais Arthur n'était pas vraiment en bon état pour décider de quoi que ce soit en ce moment et les autres hommes parmi nous venaient tout juste de remarquer le sang, ils étaient sous le choc lorsque je l'ai fais. C'est Sire Léon, qui lui aussi a reçu un mauvais coup, qui me donna l'accord pour le déposer sur le sol et le soigner. Je me lançai donc à la suite d'Arthur pour passer un de ses bras autour de mon cou et le maintenir par la taille pour pouvoir l'étendre sur le sol.

Je crois qu'on peut laisser tomber votre fête, Sire. Vous êtes blessé, dis-je à l'intention d'Arthur.
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeDim 2 Fév - 14:42

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Sentant quelqu’un l’aider à se tenir debout, Arthur se reposa complètement sur cette personne. Il lui faisait entièrement confiance et se laisserait guider quoiqu’il demande. En même temps, il aurait été mal avisé de tenir tête à Merlin alors qu’il se vidait de  son sang. Non, mieux valait laisser l’apprentie de Gaïus observer la plaie. Comme ça ils pourraient tous rentré au château et Arthur pourrait se glisser dans son grand lit pour délasser ses muscle endoloris et pour poser sa tête sur quelque chose de doux et agréable. Il entendit des voix autour de lui. Le poser sur le sol ?! Non, il lui fallait un lit. Avec des couvertures. Des oreillers en soie. Oui, il lui fallait simplement un bon lit sur lequel se reposer. Mais, visiblement Merlin n’avait pas pensé à emporter le lit du roi. Serviteur indigne. Le Roi commencerait-il à perdre la tête ?! Non, il s’était juste cogné violement. Rien de très grave. D’ailleurs, il n’opposait aucune résistance physique au fait que les chevaliers le couche sur le sol. Non, aucune. Il avait trop mal pour faire quoique ce soit. Non, c’était bien dans sa tête qu’il y avait opposition. Il semblait même qu’il commençait à parler de chose incompréhensible. Un cheval aurait sauté dans une rivière pour pêcher le poisson. Une histoire comme ça. Irréel évidemment. Mais, tout ce qui se passait dans la tête du chevalier était irréel. Il n’y avait que cette douleur lancinante à la tête et cette étrange sensation de chaleur qui s’écoulait le long de son corps.

Oui. Ca faisait mal. Mais il ne se plaignait pas. Ce n’était pas son genre de se plaindre et puis de toute façon il était trop occupé à marmonner dans sa barbe qu’il ne pouvait pas se plaindre. Non. Il entendit seulement Merlin lui dire qu’il allait pouvoir laisser tomber la fête. Non, non, non. On n’annule pas une fête comme ça Merlin. Arthur voulait qu’il y en ait une alors il y aurait une. C’était juste qu’il faille la reporter de quelques jours. Voire d’une ou deux semaines. Enfin, ils avaient tout le temps d’y penser. Tout d’abord Merlin devait soigner Arthur. Oui, c’était le plus important. Ce dernier ne doutait pas que l’apprenti du médecin de la cours soi amplement capable de le soigner. Il savait faire. Il faudrait surement que les chevaliers lui donnent un ou deux coups de mains, mais, dans l’ensemble, il pourrait s’en sortir tout seul.  D’ailleurs , si Arthur ne voyait que les étoiles qui lui tournait autour comme si elles avaient comme principale desseins de lui faire perdre la tête, autour de lui, tout le monde s’agitait. L’un des chevaliers le moins blessé était partit récupérer les chevaux pour un retour en vitesse au château une fois que la plaie d’Arthur serait propre et que les saignements seraient stopper. Les autres chevaliers s’occupaient de faire un feu, car même si le soleil était au beau fixe, cela leur permettrait de manger les quelques lapins qu’ils avaient déjà tiré. Et puis certains encore allait à la recherche des herbes que Merlin leur demandait de trouver.

Quand à Arthur, il restait sagement allonger par terre. Il avait bien sûr tenté de se relever mais il avait vite abandonné ne pouvant que constater que son corps n’était pas prêt. Il poussa un soupire de soulagement lorsqu’il sentit quelque chose de frais sur son front. Cela devait être un bout de tissus avec de l’eau de la rivière qu’il était facile d’entendre couler là ou s’était installé la petite compagnie. C’était quelque chose de simple mais a faisait un bien fou en attendant les herbes. On lui avait retiré sa chemise pour mieux voire la plaie. Ce n’était pas très joli à voir. Oui, la blessure n’était pas en soit très grosse mais elle était profonde et cela provoquait de long saignement. Le blondinet gronda légèrement lorsque Merlin lui posa quelque chose dessus. Qu’est-ce que c’était ?! Le Roi ne savait pas. Surement quelque chose pour stopper l’hémorragie. Après la surprise de sentir cela sur sa peau sensible, Arthur laissa un soupire de soulagement passer ses lèvres. Oui, cela faisait du bien. Cela enlevait peu à peu la douleur tant et si bien que le Roi ouvrit les yeux. Doucement  certes, mais surement. Il observa alors Merlin et un léger sourire passa sur son visage. Ce n’était pas la première qu’il se trouvait dans cette situation. Non, ce n’était que la répétition d’une scène mille fois jouer. Cette même scène qui commençait toujours de la même façon et qui finissait aussi toujours pareil. Arthur était blessé ou en mauvaise posture et Merlin était toujours là pour l’aider, oui, toujours fidèle au poste. Ah. Qu’est-ce qu’Arthur pourrait bien faire sans son serviteur favoris ?! Mourir, oui, surement.

« Merci Merlin et pas un mot à Guenièvre ! Elle risquerait de s’inquiéter pour rien ! »

Oui. Enfin, il serait difficile pour Arthur de lui cacher ça. Mais bon, il ne perdait rien à essayer. Et puis, elle s’inquièterait pour lui mais quand elle verrait que tout allait bien, qu’il n’y avait plus de soucis à se faire, tout rentrera dans l’ordre. Oui, en attendant, ne pouvant toujours pas se lever, oui, il avait encore un peu mal tout de même et puis il ne voudrait pas prendre le risque de retomber dans les pommes s’il se levait trop vite, le Roi jeta un coup d’œil au barbecue installé par les quelques chevaliers présents. Toute cette action lui avait donné faim et après avoir perdu tout ce sang, il pouvait bien se permettre de manger du gibier.

« Apportes m’en un petit morceau Merlin sil te plaît ! Puis, le temps de se reposer un peu et lorsque les chevaux seront revenus, nous rentrerons au château ! Personne d’autre n’est gravement blessé ?! »

L’homme s’était redresser tout en doucement et s’était adossé à l’arbre le plus proche (c’est-à-dire a quelques centimètre de lui, à peine). Il observait les autres chevaliers en attendant que Merlin lui amène sa nourriture. Non, les autres ne semblaient pas trop blessés. Non, il n’y avait que lui pour se blesser comme ça.

[Voilà : Désolée du temps de réponse, j'espère que ça t'ira. Hum. Ne répond pas tout de suite sil te plaît é_è]
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 4:41


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Je tenais mon Roi par la taille pour pouvoir le déposer sur le sol. Je pouvais sentir Arthur se reposer complètement contre moi comme s'il me faisait entièrement confiance. Parce que oui, mon ami avait une confiance aveugle en moi. J'ai su le remarquer avec le temps même s'il n'osait pas l'avouer. Arthur aurait pu protester, mais cela aurait été mal vu, car il se vidait de son sang. Lorsque quelque chose ne nous plaisait pas à tout les deux, cela éclatait habituellement en chamaillerie. Le Pendragon et moi étions des personnes bornées. Pour finir, un de nous deux admettait que l'autre avait raison et cédait. Il n'y avait aussi aucune résistance physique chez Arthur. C'était bien mieux comme cela. Je pourrais m'occuper de mon ami tranquillement sans être dérangé. C'était étonnant venant de la part du Roi de Camelot de le voir se laisser faire de cette façon, mais je ne dis mots. Cela nous faisait gagner du temps. C'était bien mieux ainsi. Je savais que mon ami était mécontent à l'idée de rester dans la forêt pour examiner une plaie. Je l'étais aussi, mais il fallait que je le fasse. Qui d'autre aurait pu le faire? Les Chevaliers? Je me doutais fort bien que la médecine était leur truc. Eux, c'était plutôt l'art du combat et le code de Chevalerie. J'étais probablement le seul à savoir soigner ce genre de blessure. Il y aurait eu Gaius, mais il n'était pas présent parmi nous. C'est alors que j'entendis Arthur marmonner des choses incompréhensibles. Une histoire de cheval qui a sauté dans la rivière pour pêcher le poisson. Quoi? Est-ce qu'Arthur était devenu fou? Non, il a tout simplement reçu un mauvais coup à la tête. Je décidai de le laisser faire, cela ne servirait à rien de toute façon.

Arthur était allongé sur le sol avec sa chemise retiré pour que je puisse mieux examiner la plaie. Elle n'était pas très jolie à voir. Elle n'était pas grosse, mais quand même profonde. Je relevai ma main pour voir une large tache rouge vive sur ma main. Je grimaçai et reposai mon attention sur le Roi de Camelot. C'était évident que la blessure était douloureuse, je pouvais le voir sur son visage. Les traits du mien restèrent de marbres alors qu'à l'intérieur j'avais pour seule envie que cette douleur cesse le plus rapidement possible. Seuls mes yeux reflétaient ce que je ressentais. Je n'aimais pas voir mon ami souffrir. C'était insupportable, mais je l'aidais du mieux que je pouvais, comme toujours, fidèle à mon poste. Il fallait commencer par apaiser le blessé, arrêter l'hémorragie, désinfecter la plaie et ensuite mettre un bandage. Si l'état d'Arthur empirerait, mais je doute que ce soit le cas, il faudrait aller voir Gaius pour le soigner. C'était la dernière chose que voulais alors je m'efforçais de bien faire le travail. Je pouvais entendre de l'agitation autour de moi tandis que je m'occupais de soigner le Roi. Quelques Chevaliers faisaient un feu, malgré le soleil haut dans le ciel, pour manger les lapins que la compagnie a tiré, d'autres hommes s'occupaient de récolter quelques herbes que je leur avais demandé de rapporter et le Chevalier moins blessé était allé chercher les chevaux pour un rapide retour au château de Pendragon.

Arthur avait tenté de se relever, bien entendu qu'il avait essayé, je le connaissais beaucoup trop bien, mais je l'en avais empêché avec précaution parce qu'il n'était pas encore prêt. En attendant les herbes, j'avais déchiré un morceau de mon chandail pour aller le tremper dans l'eau de la rivière qui coulait tout près de nous et le déposer sur le front du Roi. L'effet voulu. Cela semblait le calmer, ce qui m'arracha un léger soupir à peine audible. Après un moment d'attente, les Chevaliers chargés de récolter les herbes revinrent avec celles-ci. Je les remerciai et en déposai une sur la plaie. En effet, elle servait à arrêter le saignement. Je vis Arthur laisser échapper un soupir de soulagement et ouvrir les yeux pour m'offrir un léger sourire. Je lui retournai et hochai la tête doucement en réponse à sa demande. Il ne voulait pas que je dise quoi que ce soit à Guenièvre. Bien sûr que non, je ne le ferrais pas et de toute façon la Reine n'était pas dupe. Elle verrait bien que son mari fut blessé, mais il irait bien alors tout rentrerait dans l'ordre.

Ne vous en faites pas, Arthur. Je ne lui dirais rien.

J'entendis mon ami me demander de lui apporter un petit morceau de lapin. Il ajouta quelque chose à propos du temps pour se reposer, les chevaux revenus ils rentreront au château de Pendragon. Il semblait avoir faim alors je m'exécutai pour aller lui en chercher un. Arthur semblait aller mieux, je le laissai s’adosser contre l'arbre le plus près. Je l'observai un moment pour être certain que tout allait bien pour lui avant de me diriger vers le feu. Je ne voulais pas que son état empire. Non, les autres n'étaient pas blessés. Il n'y avait qu'Arthur pour se blesser de la sorte. À chaque fois qu'il y avait une attaque, c'était toujours mon ami le plus gravement blessé, jamais les autres. C'était devenu une habitude alors je n'y prêtai plus attention.

Non, il n'y a personne d'autre, Sire. Il n'y a que vous pour se blesser de la sorte, plaisantai-je avec un large sourire sur les lèvres alors que je revenais vers le Roi de Camelot pour lui tendre le morceau de lapin qu'il m'avait demandé.

C'est à ce moment là que je remarquai que la blessure n'avait pas cessé de saigner. Je fronçai les sourcils, un air incrédule sur mon visage. Je ne comprenais pas ce qui se passait juste devant mes yeux. Le remède que j'avais utilisé contre l'hémorragie était naturel. Peut-être que... peut-être qu'il faudrait un sortilège de guérison pour la stopper compte tenu du fait que c'était une bête magique, une Chimère pour être exact, qui a infligé la blessure à Arthur?

Arthur... Vous saignez encore...
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeLun 31 Mar - 11:52

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Evidemment que Merlin ne raconterait rien à Guenièvre. De toute façon, vu comme les choses tournaient, aucun des chevaliers ni Merlin ni Arthur n’aurait le temps de dire un mot que la souveraine du royaume serait déjà inquiète de voir son époux rentrer avec une tunique couleur taupe d’ordinaire mais anormalement rougie pas le sang. Donc oui, Arthur était certain que Merlin ne dirait rien. Mais, il avait tout de même trouvé bon de lui précisé parce que de temps en temps le jeune magicien n’avait pas sa langue dans sa poche. Il devait oublier de la tourner sept fois dans sa bouche avant de parler et venait donc déblatérer des choses inutiles, parfois même sans aucun sens, un peu comme un vieux bourré qui voulait parler pour parler. Sauf que le serviteur du roi n’étais pas bourré, non, il était juste tête en l’air, tout simplement et c’était parfois encore plus qu’un alcoolique. Oui, car pour ces gens-là il était toujours possible de dire que tout était de la faute de la boisson, mais pour Merlin, Arthur avait déjà dû dire qu’il n’avait pas toute ça tête. Quand exactement ?! Le blondinet n’en avait aucune idée. A vrai dire, il avait beaucoup d’autre chose à penser. Comme ce morceau de lapin que Merlin mettait un temps fou à ramener à son souverain. En même temps, il avait eu le droit aux taquineries habituelles de la part des chevaliers qui montrait au souverain au combien ces hommes étaient soudé et ce faisaient confiance les uns envers les autres. Un petit sourire de fierté apparut sur le visage du souverain. Oui, il était fier d’êtres entouré par toutes ces personnes de valeur. Ils étaient comme une grande famille et d’ailleurs, Arthur n’aurait aucun mal à se battre pour l’un d’entre eux. Ses chevaliers avaient toutes confiances en lui et c’était réciproque.

Arthur avait aussi une grande confiance en Merlin. Ils se connaissaient depuis un bon bout de temps maintenant et même s’il s’était plaint au début de cette « relation forcée », le jeune homme s’en était vite accommodé et avait fini par devenir ami avec son serviteur. Oui, ami. Si ce mot aurait fait enrager son père et même d’autres souverains, Arthur n’en avait que faire. Il ne pouvait pas se passer de Merlin. C’était un fait. Une constatation. Il n’y avait qu’à compter toutes les fois, et elles étaient nombreuses, ou Arthur était en péril et ou son serviteur magique lui avait sauvé la vie. Peut-être qu’un roi ne devait pas être ami avec un domestique. Mais qu’importe puisque c’était lui le Roi. C’était Arthur qui décidait de ce qu’il pouvait faire dans son pays. Personne d’autre. Son oncle avait bien essayé de le remettre sur le droit chemin comme le disait certain, mais cela n’avait que conforter l’idée, dans l’esprit du jeune Pendragon, qu’il était seul à décidé. Il avait épousé Guenièvre parce qu’il l’aimait. Et le souverain était certains que de voir un couple unis dans l’amour et la confiance ne ferait que reconstruire le pays  après une période de trouble. Guenièvre était une reine aimée de son peuple et puisqu’elle était proche de celui-ci elle ne portait que des bons conseils à son époux. Et ce dernier n’avait pas à se plaindre.  Non, de toute façon il ferait un piètre roi s’il se plaignait sans cesse. Non, il ne pouvait pas se permettre cette bassesse. Il avait un royaume à faire tourner. Ils avaient des personnes à protéger et ce qu’il avait fait aujourd’hui, en compagnie des chevaliers et de Merlin évidemment, faisait partie de son rôle de Roi. Protéger son pays, son royaume. En tuant cette bête ils avaient protégé les villages aux alentours. D’où venait-elle ?! Impossible à savoir. Peut-être que certaines personnes voulaient encore voir la lignée des Pendragon s’éteindre ?! Oui, peut-être.  Mais peu importe pour le moment, la créature était morte, et bien morte et il était temps de manger.

Oui, le Roi-chevalier était tellement alléché par le morceau de viande que lui amenait Merlin qu’il ne releva la plaisanterie du magicien. Non, il commençait déjà à mordre dans la chair tendre de la cuisse de lapin qu’il fut rapidement arrêté par la voix de son serviteur. Comment cela se fait-il ?! Comment était-ce possible ?! Merlin ne l’avait pas soigné il y avait de cela quelques minutes ?! Comment pouvait encore saigner ?! Et pourquoi ne s’en était-il pas aperçut plus tôt ?! Le blondinet détourna le regard du lapin pour le poser sur sa blessure. En effet, le sang de s’était pas arrêter de couler et pourtant cela ne faisait pas mal au souverain. Non, il ne sentait que la chaleur du fluide lui couler dessus. Mais, rien d’autre. Pas d’élancements, rien. Il observa alors Merlin incrédule. Il ne comprenait pas. Déjà que la médecine traditionnelle dépassait largement le souverain de Camelot alors il était inutile de parler des blessures magiques. Magiques. Mais oui ! Voilà surement l’explication qui méritait d’être expliciter, ne serait-ce que pour rassurer les chevaliers qui avaient cessé de manger pour se retourner et fixer leur souverain blessé.

« C’est la magie, n’est-ce pas Merlin ?! Les plantes naturelles n’ont pas suffit car il faut utiliser la magie ?! Si de la magie blesse, le seul moyen de guérir la blessure est surement d’utiliser la magie en retour ! Cela me paraît logique. »

Son morceau de lapin toujours dans la main droite, le souverain continua un instant d’observer sa blessure et plus précisément le sang qui en sortait. Plus il voyait son sang couler, plus il se sentait mal. La tête qui tourne faisait parti de ses symptômes. Dans une voix peut-être moins calme que d’ordinaire, le blondinet reprit la parole.

« Dis-moi que tu peux faire quelque chose Merlin ! Je ne vais pas tenir longtemps si tu ne fais rien. Je perd trop .. »

Le souverain s’arrêta un instant au milieu de sa phrase pour poser sa tête contre l’arbre. Il reprit.

« .. de sang ! »

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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeVen 2 Mai - 8:15


On dirait que rien n'a vraiment changé...

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Les plantes naturelles n’ont pas suffit, car il faut utiliser la magie?!

Une remarque de la part d'Arthur à propos du sang. Bien sûr. J'aurais dû le voir venir. Un léger froncement de sourcil déforma mon visage pendant un court moment. Le ton qu'Arthur avait utilisé était blessant venant de sa part. Ce n'était pas parce qu'il était mon ami que ses remarques ne pouvaient pas être blessantes. Je savais qu'il n'avait pas l'intention de me blesser, mais malheureusement, c'est ce qui s'est produit. Avec le temps, j'ai appris à laisser passer quelques remarques, mais il y en avait toujours qui savaient blesser. Comme celle-ci. Je ne dis mot. Je ne pouvais pas lui en vouloir de toute façon, c'est lui qui était blessé, c'est toujours énervant quand c'est à nous que cela arrive. Je m'exécutai pour l'aider à s'adosser sur l'arbre pour qu'il se repose alors que je m'efforçai de trouver la bonne formule pour pouvoir l'aider. Il fallait que je le fasse rapidement, il se vidait de son sang. La guérison magique n'a jamais été mon truc. Elle demande beaucoup d'énergie de la part du pratiquant de magie. Cependant, je n'avais pas le choix d'utiliser cette branche de mon art aujourd'hui, car Arthur allait mourir si je ne faisais pas quelque chose. J'étais un très grand sorcier, mais j'avais quand même des points faibles à améliorer, comme tout le monde.

Je pouvais sentir les regards des autres Chevaliers rivés sur nous. Ils étaient inquiets pour leur Roi. Bien sûr qu'ils l'étaient. Ils voulaient nous venir en aide. Malheureusement pour eux, il n'y avait rien qu'ils puissent faire. Le travail s'en remettait à moi et moi seul compte tenu du fait que j'étais le magicien parmi la troupe d'hommes. J'hochai de la tête en signe de oui en réponse à la question d'Arthur. Bien sûr que je savais quoi faire. Il n'y avait rien à s'inquiéter. Je ne savais pas que le remède devait être magique. Quelques fois, une bête magique peut attaquer et un remède naturel peut suffire, sauf qu'avec des créatures de l'Ancienne Religion, c'était un peu différent. Les remèdes pouvaient apaiser, mais pas guérir alors en retour il fallait utiliser la magie pour arrêter le fléau qui se déversait dans le corps du blessé. 

Oui, je sais quoi faire. Tout va bien se passer.

Il y avait toujours un commencement à quelque chose, même une vilaine plaie. En médecine, il fallait débuter par guérir avec le naturel et après jusqu'au niveau un peu plus risqué et redouté, le magique. Même les personnes les plus intentionnées qui soient peuvent voir leur travail se retourner contre eux et c'était la dernière chose que je voulais. Arthur venait tout récemment de voir que la magie n'était pas si néfaste qu'elle en avait l'air. Je ne voulais pas qu'il change d'idée si ma formule venait à se retourner contre moi. Qu'arriverait-il si cela viendrait à se produire? Je ne savais pas ce que je ferrais. Bon, chimère... La formule de guérison contre une blessure de chimère... Ah, voilà. J'ai trouvé. Oui, je connaissais tout mes livres de magie par cœur. Il fallait croire que j'apprenais très rapidement. J'ai réussi à maîtriser mes pouvoirs en seulement trois ans. D'autres personnes auraient prit beaucoup plus de temps pour le faire, mais moi non.

Je levai mes mains pour les placer une par-dessus l'autre tout près de la blessure d'Arthur sans toucher son corps et commençai à réciter la formule magique qui servirai à le guérir une bonne fois pour toute de cette vilaine plaie qui ne voulait pas arrêter de saigner. Il fallait que cela cesse et rapidement. Espérons que cela fonctionne. Non. Il faut que cela fonctionne. Les mots utilisés pour guérir le Roi de Camelot appartenaient à une langue ancienne, très ancienne, l'Ancien Anglais. Profonds, étranges pour les oreilles, mais tout de même captivants. C'était une jolie langue. En général, plus la formule était longue, plus elle était efficace. Il y avait par contre quelques exceptions. Certaines formules étaient courtes et s'avéraient être puissantes. Cependant, dans le cas d'Arthur, la formule devait être longue. J'ai utilisé la formule de guérison la plus puissante que je connaisse et j'en connaissais énormément!

Ic þe þurhhæle þin licsare mid þam sundorcræftas þære ealdaþ æ!

C'est seulement après avoir prononcé tout ce charabia incompréhensible venant de ma part, que bien évidement je comprenais, qu'il y eu les effets voulu. Un énorme soulagement de la douleur, plus aucune plaie, simplement une vilaine cicatrice. Bien entendu la tunique rouge était beaucoup plus foncée à un certain endroit, c'était du sang. Elle était tâchée, il faudra que je la lave. Arthur ne me laissera jamais la lui faire revêtir dans cet état. Il était le Roi de Camelot tout de même. Il ne fallait pas qu'on le voit avec sa tunique comme ceci. Bien sûr le royaume savait que leur Roi allait au front et qu'il était possible pour lui d'avoir des vilaines plaies qui ont laissé du sang, mais aussi il y avait les parties de chasses qui pouvaient s'avérées être spéciales et lui infliger une blessure. Camelot regorgeait de créatures magiques, la Bretagne était une terre de légendes, on ne savait jamais ce qui pouvait nous surprendre. Je retirai ensuite mes mains pour pouvoir regarder mon travail et vit qu'il n'y avait plus une seule goute de sang qui coulait. Le Roi reprenait lentement ses couleurs, ce qui était très bon signe. Cela signifiait qu'il avait cessé de saigner. Je prendrai le temps de vérifier plus en détail la plaie rendue au château pour être certain qu'il n'y ait rien d'infecté. Nous pouvions maintenant nous diriger vers la forteresse de Pendragon.

Et voilà. Maintenant c'est guérit.
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitimeDim 22 Juin - 17:10

Save me once more..

Des papillons. Plein de papillons. Des jolis papillons multicolores qui tournaient autour de la tête du roi. C’était donc ça, la mort ?! Voir des papillons ?! Alors c’était cool. C’était une vision idyllique que seul Arthur pouvait voir parce que son sang s’écoulait inévitablement, quittant son organisme déjà très affaiblit pour aller s’étalé sur le sol de la forêt de Brocéliande. Mais, l’homme lutta. Il trouvait les papillons bien jolis, certes, mais rien ne valait la beauté de la reine du royaume. Il était donc hors de question qu’il meurt rapidement et d’une manière aussi idiote. Parce que oui, c’était bien une manière idiote de se faire tuer que de se faire envoyé valser contre un arbre par une créature magique. Le Roi avait un bon nombre de fois échappé à la mort donc il était tout à fait hors de question que ce ne soit pas le cas maintenant. Et puis, il avait un royaume à diriger, un peuple à guider, il ne pouvait pas du tout se permettre de mourir de cette manière, durant un stupide accident de chasse tout cela parce qu’il s’était contenter de se jeter sur la bête au lieu de réfléchir ne serait-ce qu’une demi seconde. Aaah. Mr Blondinet et son impulsivité légendaire ! Et encore, Arthur s’est légèrement calmé. Oui, le mariage, ça calme. Avec toutes les promesses qu’il faisait à son épouse comme quoi rien n’allait jamais lui arriver, il n’avait d’autre choix que de les respecter. Un homme de parole le souverain ! Sauf dans ce cas-là ! Mais bon, d’un côté, il est difficile de contrôler les blessures que l’on pouvait bien recevoir. Il faudrait être capable d’arrêter le temps de quelques secondes pour pouvoir changer de position ou tout simplement l’endroit ou l’on pouvait bien se trouver. Mais, le blondinet n’avait pas se pouvoir. Peut-être que Merlin serait capable de faire ça ?! Arthur lui demanderait, plus tard. Une fois qu’il n’aura plus dans son champ de vision des petits papillons multicolores.

Mais. Mais, pourquoi donc ces papillons multicolores devenaient d’un coup d’un seul noir, tout terne avec des mines inquiètes ? Et puis, l’un des papillons avaient le même visage que Sir Gauvain alors qu’un autre ressemblait plutôt à Sir Léon. C’était vraiment flippant. Arthur n’était pas sûr de ce qu’il voyait. Et je ne parle pas des paroles qu’il pouvait bien entendre. Au début, si Merlin avait semblé parler tout à fait normalement, expliquant au roi qu’il savait quoi faire et que tout allait bien aller, il avait reprit la parole quelques secondes plus tard. Mais, ce qu’il avait dit n’était qu’une espèce de gros charabia incompréhensible pour le souverain. Même s’il n’avait pas perdu autant de sang, il n’aurait strictement rien comprit à ces paroles que le sorcier avait bien prononcé. Mais, la signification de ses mots lui importait peu, en réalité. Oui, le souverain était bien plus intéressé par savoir si Merlin allait finalement réussir à la guérir ou pas. Sa majesté, lorsqu’elle avait plus tôt suggérer à son ami serviteur s’il ne fallait pas mieux utiliser la magie pour guérir une blessure causée par une créature elle-même magique n’avait en aucune façon voulu froissé Merlin. Non, cela était loin d’être dans son intention. Arthur pouvait certainement être parfois un homme arrogant et trop sûr de lui mais, il avait tendance à ravaler sa fierté lorsqu’il était sur le point de mourir et que sa vie dépendant seulement que d’un seul homme. Non, Arthur n’avait jamais eut l’intention de blesser l’amour propre de Merlin. Et puis, si jamais cela fut le cas, nous pourrons dire que c’était une réponse à toutes les fois ou Merlin l’avait traité de Crétin. Non, je rectifie. De crétin royal. Oui, il ne faudrait pas oublier le royal, c’était important. Arthur était bien des choses mais ce qu’il était certainement et que personne ne pourrait jamais contester était qu’il était de sang royal. Sauf les idiots, les fous ou ceux qui souhaitaient renversé la monarchie. Mais, pour l’instant, Arthur n’avait jamais rencontré de personne voulant faire tomber son trône. Et heureusement d’ailleurs. Parce que c’était loin d’être rassurant de voir que des personnes étaient prêtes à faire tomber toute l’élite d’un pays aussi important que Camelot.

Une fois que les paroles incompréhensibles du sorcier cessèrent, le blondinet, toujours adossé contre son arbre, poussa un soupir de soulagement. La douleur avait cessé rapidement et il ne sentait plus le sang couler contre sa hanche. Il ferma un instant les yeux, puis les rouvrit lorsqu’il entendit le hennissement familier de son cheval de chasse. Les chevaux étaient arrivés au campement ?! Parfait. De cette façon, la petite troupe pourrait rentrer rapidement au château royal ou ils en profiteraient pour boire un bon coup de vin rouge pour reprendre tous leurs émotions. Mais, avant cela, il fallait se lever, remettre correctement sa tunique et..

« Merci Merlin ! Encore une fois, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi, ce que nous aurions fait sans toi ! »


Le roi se remit tranquillement debout et mis une tape amicale dans le dos de son serviteur. Un sourire franc étirait ses lèvres embellissant son visage malgré les traits tirés de ce dernier. Le souverain fit quelques pas incertains avant de retrouver une certaine sureté dans ses mouvements.

« Eh bien, je pense qu’il est temps de rentrer au château ! Je dois avouer que j’aurais bien besoin d’un bon verre de vin ! »

Arthur laissa échapper un rire en même temps que les autres chevaliers. Oui, ils allaient avoir besoin d’un bon verre. Après tout, il n’était pas passé loin de mourir. Bon, c’était peut-être un peu exagéré, mais quand même. Il avait eu chaud aux fesses, comme on dit. Un jeune chevalier lui amena sa monture. Le blondinet monta sur son cheval sans grande difficulté malgré les petites raideurs qu’il pouvait bien ressentir. Après avoir prit la tête de la compagnie, Merlin  ses côtés, l’homme reprit la parole.

« J’oubliais. Je l’ai déjà dit à Merlin, mais il est inutile de parler de ce petit accident à la souveraine ! De toute façon, elle le verra déjà par elle-même.. »

Si la première phrase était destinée à toute sa petite troupe, la dernière ne l’était que pour lui. D’ailleurs, personne ne devait l’avoir entendu puisque qu’il ne l’avait pas prononcer très fort. Le souverain poussa son cheval au petit trop en grimaçant. Ce n’était pas l’allure la plus confortable, mais peu importe, il était un dur à cuir. Il en fallait plus que cela pour venir à bout de sa royale personne !

HRP : Désolée d'avoir mis tant de temps.. Hm. Si tu veux posté pour conclure, c'est toi qui voit ! mais, c'est fini pour moi Wink Merci pour ce Rp <3
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Message#Sujet: Re: On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin   On dirait que rien n'a vraiment changé... Ft Arthur Pendragon et Merlin I_icon_minitime

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